Cela aurait pu commencer ainsi, avec la mise sous cocon de notre Festival, mais ce n’est pas ce que le Festival du conte de Baden a décidé de vous offrir en 2021.
Au contraire, nous restons bien présents sur le pont durant cette tempête sanitaire.
Naviguant au milieu des incertitudes qui nous empêchent temporairement de vous rencontrer nous souhaitons que cette période soit celle d’un renouveau des liens étroits qui nous unissent depuis maintenant 25 ans pour ouvrir sur de nouvelles et belles rencontres dès que possible.
Vous trouvez donc en accompagnement de nos vœux une enquête qui vous permettra d’exprimer vos souhaits et de découvrir les options que nous vous proposons pour un festival proche de chacun d’entre vous, de vos familles et amis.
Suite à l’assemblée générale 2020, une nouvelle équipe s’est constituée pour l’année à venir. Le premier CA consistera à élire le bureau et définir les projets de l’année.
Avec la pandémie, il est nécessaire que le festival se réinvente, l’édition 2021 sera donc certainement différente des précédentes. Quel sera le programme ? Spectacles en extérieur plus régulièrement ? Des animations tout au long de l’année ? Des spectacles dans des écoles ou d’autres lieux ? Chez l’habitant dans les jardins ? Tout est possible, les administrateurs en discuterons très prochainement. L’association est votre association, et nous accueillerons bien volontiers toute proposition.
Prenez soin de vous, Le Festival du Conte de Baden.
Vous pouvez dors et déjà prendre votre adhésion pour l’exercice 2020-2021 ci dessous.
Le Festival maintient en 2018 la diversité des répertoires : contes traditionnels, créations originales, récits de vie et la diversité des conteurs d’origines géographiques et culturelles multiples, parfois comédiens, musiciens ou chanteurs.
Des spectacles pour tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés, des stages Conteurs, la promotion de conteurs amateurs, des apéro-contes, des balades contées, des moments partagés… pour garder l’esprit originel du Festival, mais dans un nouveau format.
Le festival évolue avec une notoriété croissante, une reconnaissance au niveau national, une bonne gestion et des finances saines.
Cette expérience réussie nous pousse à développer et à ancrer plus fortement le Festival dans le territoire en créant un univers spécifique sur un espace dédié, le terrain communal de Kergonano, à Baden.
En 2018, notre but est d’offrir un lieu vivant plus attractif et mieux adapté à l’esprit « festival » que les salles communales habituellement utilisées :
un lieu unique, matérialisé par un Village Festival, composé de scènes multiples et animé tout au long de la journée par des activités liées aux Arts de la Parole,
une invitation à rêver grâce à la création d’un univers poétique valorisant le patrimoine naturel local
un lieu chaleureux d’accueil et de partage pour tous, un espace de rencontre avec les artistes, où chaque famille pourra trouver spectacles, divertissements, détente, lectures adaptées à tous âges.
L’objectif poursuivi est de conforter la notoriété du Festival du Conte et d’en faire un événement essentiel incontournable des Arts de la Parole au niveau francophone.
Le festival d’hiver 2018 achevé, nous vous donnons rendez-vous cet été, 3e semaine de juillet (du 16 au 22 juillet) pour le 22e édition du Festival du Conte.
Cet été nous vous proposerons une nouvelle formule avec un lieu unique à Baden, où il sera possible de passer la journée, pour assister à des spectacles, se reposer, se restaurer, se désaltérer sous différents chapiteaux. Nous n’oublions pas nos communes partenaires où il sera toujours possible d’assister à des spectacles.
Nous remercions une fois encore tous les bénévoles, hébergeants, la mairie de Baden sans qui le Festival ne pourrait exister.
Festival d’été 2018 : 3e semaine de juillet
Les administrateurs sont allés à la découverte d’autres festivals de conte – jusqu’au Québec – afin d’échanger de bonnes idées et qui sait, de futurs partenariats ? Nous souhaitons par ailleurs poursuivre nos partenariats avec les associations locales, les autres festivals ou encore le foyer Ty Balaffen.
Nous voulons créer de nouveaux partenariats et aussi mutualiser avec les autres festivals de contes afin de pouvoir faire venir plus facilement des conteurs internationaux (entres autres).
Les idées ont fusé lors de notre dernière réunion, pour finir les administrateurs présents ont proposé un festival d’été à la fois plus dense, sur une durée plus réduite (du 18 au 22 juillet ?).
Nous allons nous pencher au plus vite sur la programmation qui, cette année, se fera sans Michel Corrignan. Nous avons pensé à une programmation collégiale.
Inspiré par la présente de la yourte au festival cet été, nous sommes en train d’étudier la possibilité d’ancrer notre festival autour d’un lieu unique à Baden : un chapiteau que nous aimerions installer sur le terrain communal à Kergonano. Cette installation nous permettant de recevoir le public toute la journée dans un lieu agréable, d’y proposer des renseignements, des spectacles, des rencontres avec les conteurs pour plus de convivialité.
Pour cela, nous étudions la possibilité de faire évoluer la formule dans la semaine afin d’accueillir au mieux le public, qu’il s’agisse de visiteurs de passage ou d’habitants de notre région.
Nous souhaitons continuer à promouvoir le Conte sur le territoire de Vannes Agglomération – Golfe du Morbihan, en particulier sous la forme de balades contées.
Enfin, nous réfléchissons à une nouvelle formule pour la soirée de clôture.
Il ouvre la bouche pour parler, il raconte déjà, c’est plus fort que lui. La météo en deviendrait presque une saga d’aventures, avec un type comme ça.
Dans la vie, une énergie électrique, crépitante, toujours en éveil. Sur scène, une présence posée, une voix calme et grave, qui vous réinstalle les pieds bien droits dans les godasses, une sensibilité à fleur de peau, des histoires nourries d’humains.
Mais gare ! On peut aussi sortir de là essoufflé, larmes aux yeux, les côtes et les joues douloureuses !
Le tacot, le tortillard, le brûle talus, autant de noms qui ont été donnés aux petits trains qui sillonnaient le pays pendant la première moitié du XXe siècle.
Ferdinand est fasciné par ce train qui passe devant chez lui. Le jour de ses six ans il demande à son père de tout lui expliquer sur le train, mais pour toute réponse, celui-ci marmonne qu’il comprendra quand il sera plus grand. Dès lors, Ferdinand cherchera par lui-même (et avec l’aide de quelques amis) les réponses à ses questions.
Il y a aussi le père Mahé, qui est décidément contre le train, Jeanne et son mari, le chef de train, de la fausse monnaie, des escarbilles, des déraillements (mais pas beaucoup), des pommes, des pierres et tout ce qui fait le quotidien des habitants de la Rue de la Gare…
Spectacle tout public à partir de huit ans. Durée : une heure environ.
Loïg Pujol est entré dans les contes par la porte du rêve et de la philosophie de la nature. Il travaille dans le spectacle depuis 1993.
Il aborde aujourd’hui la littérature orale en tant que conteur, auteur, formateur, conférencier et pédagogue. Son répertoire est composé de contes merveilleux, de mythes grecs et de légendes bretonnes et celtiques.
« Troubadour des temps modernes, un peu rêveur, un peu ailleurs, mais tellement passionné, Loïg Pujol semble tout droit sorti d’une épopée arthurienne.
En guise d’épée, une parole poétique et profonde. Sur son blason, trois vertus sont entrelacées : humilité, sincérité et courtoisie. Heureux sont ceux qui ont la chance de l’écouter !»
Dominique Lesbros – Editions de Borée
Quand le conteur prend la barre, il écoute la respiration de son public, la palpitation du monde, ce que lui disent les vents ce jour-là, et détermine un cap à suivre…
Mythes grecs, contes merveilleux ou légendes bretonnes déploient alors leur monde hors
mesure. Le temps des contes est pour Loïg Pujol une expérience d’aventure et de profond ressourcement. Tout le monde embarque pour un puissant moment de rêve.
« Dis-moi Mona, que représente la couleur bleue pour toi ? »
« Le bleu, c’est la couleur du froid, la couleur de la glace, la couleur de la nuit, la couleur de mon coeur quand il a peur ! »
Au fil des histoires, voyages inattendus, insolites, agréables ou fâcheux.
On s’y perd, s’y retrouve, s’y découvre car ce sont aussi d’étranges miroirs…
Fidèle de longue date du Festival de Baden, Antoine vous invite dans l’univers de ses contes où se mêlent émotion, humour et poésie, un reflet contrasté de la vie.
Le tacot, le tortillard, le brûle talus, autant de noms qui ont été donnés aux petits trains qui sillonnaient le pays pendant la première moitié du XXe siècle.
